Fonds de conseil en infrastructure publique-privée (PPIAF)
Titre | Fonds de conseil en infrastructure publique-privée (PPIAF) |
E-mail, numéro de téléphone et adresse postale | |
Objectifs de la Facilité | Créé en 1999 à l'initiative des gouvernements du Japon et du Royaume-Uni, le Fonds de conseil en infrastructure publique-privée (PPIAF) est une facilité d'assistance technique multi donateurs financée par 11 donateurs multilatéraux et bilatéraux. Travaillant en étroite collaboration et hébergé au sein du Groupe de la Banque Mondiale, le PPIAF est un catalyseur qui augmente la participation du secteur privé sur les marchés émergents, permettant au secteur public d'attirer la participation du secteur privé et l'investissement dans les infrastructures. La mission du PPIAF est d'aider à éliminer la pauvreté et d'augmenter la prospérité partagée au sein des pays en voie de développement en facilitant l'implication du secteur privé dans les infrastructures. |
Activités clés | Le PPIAF assiste les gouvernements en supprimant les obstacles qui entravent la participation du secteur privé dans les projets liés aux infrastructures. Grâce à des subventions et de l'assistance technique, le PPIAF aide les gouvernements de pays fragiles à revenu faible et élevé à créer et à renforcer un environnement favorable sain pour la participation et l'investissement privé dans les infrastructures par le biais d'activités telles que :
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Type de financement octroyé | Subventions ; assistance et connaissances techniques |
Taille du projet supporté | Pas de minimum ni de maximum |
Régime de financement accordé (minimum/maximum) | Pas de minimum ou de maximum, mais le financement moyen se situe entre 300 000 dollars et 400 000 dollars |
Bénéficiaires concernés | Secteur public ; gouvernements nationaux et provinciaux ; entreprises détenues par l’État ; unités PPP ; municipalités |
Type de projet | Régional ; transfrontalier ; national ; infranational |
Phases de préparation des projets financés | Environnement favorable pour la participation du secteur privé et règlementations sectorielles ; définition de projet et préfaisabilité |
Processus de demande | Les demandes de financement doivent provenir de et être approuvées par les hauts fonctionnaires en charge dans le pays bénéficiaire ou l'entité régionale, ainsi que par l'Unité de gestion par pays (CMU) de la Banque Mondiale. Le PPIAF accorde des subventions basées sur la valeur stratégique, la probabilité d'atteindre les résultats escomptés, le caractère raisonnable des exigences et la disponibilité des fonds. Le financement attribué par le PPIAF est extrêmement compétitif. Lors de chaque examen de la période de financement, le PPIAF peut avoir une réserve de proposition qui dépasse de loin les fonds disponibles à allouer. Les propositions sont non seulement sélectionnées sur la base de leur propre mérite mais sont aussi comparées avec d'autres propositions reçues. Les propositions qui identifient clairement la mise en œuvre de partenariats et présentent un cofinancement provenant d'autres partenaires de développement ont la préférence. La priorité est donnée aux applications qui couvrent les domaines liés à la pauvreté ; la parité hommes-femmes ; la fragilité et la faible capacité ; le changement climatique, et l'intégration régionale. |
Exclusions d'éligibilité | Aucune tant que le projet fait partie des secteurs ciblés. |
Pays | Algérie, Égypte, Libye, Mauritanie, Maroc, Tunisie, Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, São Tomé & Príncipe, Sénégal, Sierra Leone, Togo, Burundi, Comores, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Rwanda, Seychelles, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Tanzanie, Ouganda, Cameroun, Centrafrique, Tchad, Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Guinée-Équatoriale, Gabon, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Île Maurice, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie, Zimbabwe |
Sous-secteurs |