L'accord nigérien d'échange de concessions pétrolières contre l'infrastructure est un échec
2 septembre 2009
Un récent rapport du groupe de réflexion londonien Chatham House a examiné les causes des échecs et succès respectifs des politiques de concessions pétrolières en échange d’infrastructure au Nigeria et en Angola.
L’étude conclut que la mauvaise gestion du gouvernement nigérien est en grande partie responsable de l’échec du programme.
Par opposition, la stratégie selon laquelle des sociétés asiatiques se sont engagées à investir dans de futurs projets d’infrastructure en échange à une main mise dans le secteur pétrolier a aidé à propulser l’Angola au poste de second fournisseur de pétrole à la Chine en 2008.
Le journal déclara : « L’échec des accords pétroliers en échange d’infrastructure au Nigeria est dû à l’incapacité du gouvernement Obasanjo à gérer le projet tandis que l’Angola s’est montré beaucoup plus efficace dans sa gestion du projet."
Le journal conclut en soulignant le besoin d’investissements étrangers et d’une réelle compréhension du contexte politique.
Rilwanu Lukman, ministre nigérien du pétrole, confia récemment à des journalistes que la production pétrolière qui avait chuté à 1,3 millions bpj à cause des combats avec les rebelles, était remonté jusqu’à environ 1,7 millions bpj.<br/>
Catégorie: Infrastructures générales