Comment les entreprises américaines peuvent-elles aider les infrastructures africaines ?
7 août 2009
Les entreprises américaines devraient être encouragées à considérer l’établissement d’infrastructures privées dans le domaine ferroviaire, portuaire et dans celui de l’énergie en Afrique.
C’est ce que considèrent la présidente du Libéria, Ellen Johnson-Sirleaf, le leader du Rwanda, Paul Kagame, le président du Botswana, Seretse Khama Ian Khama, ainsi que le leader du Sénégal, Abdoulaye Wade.
Suite à la visite du président Barack Obama dans la région, ils publièrent une déclaration expliquant que l’Afrique recherche des collaborateurs voulant travailler avec le continent, plutôt que des patrons travaillant pour lui.
Ils remarquaient que les mouvements de capitaux privés avaient aidé à financer des développements nécessaires au niveau des infrastructures mais qu’il demeure dans ce domaine un déficit annuel de financements de 40 milliards de dollars US.
Ils affirmèrent : « Le déficit peut être rapidement comblé en catalysant les partenariats privés afin de stimuler les capitaux propres et en augmentant les financements offerts aux entreprises désirant investir ».
Ils conclurent que les sociétés américaines devraient modifier leur habitude de construire des infrastructures indépendantes du maigre réseau africain existant.
Pendant sa première visite en Afrique depuis son investiture, Barack Obama déclara au parlement ghanéen qu’une bonne gestion était essentielle au développement du pays.